L’objectif de la loi du 11 février 2005 est sans ambiguïté. Il s’agit de faciliter les déplacements de chaque personne vivant en France dans un esprit d’égalité. Car contrainte par des motifs économiques, des enjeux environnementaux et spatiaux, l’urbanisation contemporaine produit des bâtiments plus hauts et plus vastes qui rendent les déplacements plus compliqués.
La loi pose donc comme principe que les déplacements d’un lieu à un autre ou au sein d’un même bâtiment est un droit universel et qui représente un enjeu de société fort.
En France, des normes encadrent la construction des bâtiments neufs et la réhabilitation de constructions anciennes. Ceux-ci doivent être accessibles aux personnes en situation de handicap. En d’autres termes celles-ci doivent rencontrer le moins d’obstacles possibles dans leurs déplacements.
A quelles constructions s’appliquent les normes « accessibilité »
Tous les établissements recevant du public (ou E.R.P.) sont concernés par ces normes.
S’inscrivent dans cette large définition l’ensemble des commerces, les cabinets et études des professions libérales, l’hôtellerie et la restauration, les bars, les agences immobilières ou bancaires, les services publics, les établissements d’enseignement, les établissements de soin, les lieux de culte et les lieux culturels...
La construction de bâtiments d’habitation collectifs et les logements neufs est également soumise à la réglementation « accessibilité ».
En matière de rénovation de constructions existantes, et lorsqu’elles sont à usage d’habitation, la réglementation en matière d’accessibilité s’applique à la création de surfaces ou de volumes nouveaux.
Des solutions ergonomiques pour répondre aux situations de handicap
Appliquée aux portes intérieures des bâtiments, la réglementation « accessibilité » impose essentiellement des normes à caractère ergonomique. Leur objectif est de rendre l’utilisation et la manipulation des portes possibles pour l’ensemble de la population sans aucune discrimination. Ces normes se traduisent en :
- largeur minimale de passage utile ;
- hauteur maximale de seuil ;
- largeur minimale du vantail principal pour une porte à double-vantail ;
- orientation et hauteur de l’oculus s’il y a lieu ;
- hauteur des systèmes d’ouverture de porte, leur distance d’un angle rentrant de paroi et le modèle de poignées mises en œuvre ;
- effort maximal nécessaire pour ouvrir une porte, qu’elle soit ou non équipée d’un dispositif de fermeture automatique.
JELD-WEN dispose des moyens pour répondre à toutes ces exigences sur tous ces blocs-portes techniques. Portes Feu (EI30, EI60), DAS Simple et Double Action, porte acoustiques, palières de logements et autres portes spécifiques (école maternelle, bloc-porte anti rayons X…) ont été testés à cette fin. Retrouvez toutes ces possibilités sur la bibliothèque technique JELD-WEN
DAS avec ferme-porte débrayable : une solution ergonomique JELD-WEN pour les établissements Séniors ou les zones fortement asservies comme dans les IGH
Définition : Les blocs-portes DAS sont des blocs-portes coupe-feu généralement maintenus en position ouverte afin de faciliter la circulation au sein d’un bâtiment. Ils se referment automatiquement lorsqu’un incendie se produit grâce au ferme-porte qui les équipe.
En version ferme-porte débrayable, le bloc-porte devient un élément sécuritaire particulièrement adapté dans les établissements qui accueillent des personnes dont la force physique décline et/ou qui se déplacent avec difficulté mais aussi pour les zones où il convient de diminuer l’impact des asservissements lorsqu’ils sont nombreux dans les IGH par exemple.
Posé sur un bloc-porte courant où la réglementation exige la présence d’un ferme-porte, parce qu’il est débrayable, et en l’absence d’incendie, il n’exerce aucune contrainte sur la porte. Celle-ci fonctionne librement. L’ouvrir, la fermer, l’entrebâiller se fait sans aucun effort. En cas d’incendie, le ferme-porte se réactive et permet une sécurité optimale du bâtiment.
Découvrir le bloc-porte DAS Ferme-porte Débrayable en images
Découvrir l'application Marchés
Ce sujet vous intéresse ? Consultez-nous